 La
villa Capwell :
«Elle
a été la scène de tant de moments mémorables. Quelques merveilleux
moments des débuts avec Joe et Kelly, C.C. et Sophia et Mason et Ted, et
bien sûr je me souviens du jour où Eden a franchit la porte d'entrée.
Elle était tombée de là-haut dans le ciel pour atterrir avec son
parachute tout emmêlé dans la haie de la propriété voisine des
Lockridge, où Warren cherchait à lui offrir plus d'attention qu'elle n'en
avait jamais voulu de sa part. Son retour chez les Capwell a été
inoubliable, avec toute la famille réunie pour se présenter pour la
première fois. C'est aussi à la porte de la villa Capwell que Cruz est
arrivé pour la première fois quand il est revenu à Santa Barbara, juste
après avoir étouffé un incendie de plateforme pétrolière pour C.C..»Le
chalet de Kris Kringle :
«J'ai
adoré les scènes que Cruz et Eden ont eu à jouer dans cette pièce,
avec le merveilleux acteur Chuck McCann, qui jouait Kris. La façon dont Santa
Barbara jouait avec le fantastique était l'une des grandes forces
de la série. Cela faisait s'envoler l'écriture très au-delà des frontières
de ce que la plupart des séries télévisées de journée tentaient d'explorer.
Les épisodes où les personnages s'écartaient de leurs soucis pendant un
moment et s'engageaient dans les aspects les plus oniriques de leur vie étaient
souvent merveilleux à regarder. Et ils étaient surtout toujours très
amusants à jouer.» Le
bateau de Cruz :
«Tellement
de moments, deux d'entre eux se détachent immédiatement. Cruz avait à
faire une scène dans une intrigue où il essayait d'aider Joe et Kelly,
une scène où il était en train de se raser quand soudain il était
interrompu par eux. Tout au long de la journée, lors des répétitions,
je jouais la scène comme si j'avais de la mousse à raser sur mon visage,
mais je n'en utilisais pas en réalité. A la fin de la journée, quand
nous nous avons finalement commencé à tourner pour de bon, j'ai enfin
appliqué de la vraie mousse à raser sur mon visage. Ce truc avait un
parfum incroyablement intense. Je sentais comme si j'étais soudain immergé
dans un tube géant de gelée de citron vert. Ce truc était ridiculement
intense et tout d'un coup je n'arrivais plus à me rappeler mon texte.
Plus du tout.
Plus
tard, le bateau s'est avéré être le lieu de l'un de mes moments les
plus joyeux pour toujours en tant qu'acteur : c'est sur le bateau que
Marcy m'a poussé dans un moment de bonheur absolu sincère et véritable.
Elle m'a surpris et m'a enchanté à un point où je me suis simplement
effondré de rire - sans aucun artifice. C'était la première fois de ma
vie que cela m'arrivait. Et jusque là, je n'étais pas certain qu'il était
possible de le faire dans le cadre d'une "interprétation".» La
maison de la plage d'Eden et Cruz :
«Je
me rappelle de Cruz, désespéré et seul, buvant jusqu'à être
horriblement saoul, après qu'Eden ait disparu en Utah. Et Julia arrivant
pour aider à le sauver. Tous les deux ont toujours été les meilleurs
amis. Cela n'a jamais faibli.
Et
je me rappelle avoir à quitter la maison en vitesse un jour, au milieu d'une
pluie torrentielle, et être incapable d'effectuer ma sortie. Cruz portait
un long manteau pour affronter le mauvais temps. Il y avait une machine à
vent juste en dehors du décor, soufflant de l'eau de pluie vers son
visage. Prise après prise, la machine à vent soufflait sur ce manteau
tellement de biais qu'il s'est coincé dans la porte. Cruz devait pousser
la porte, avancer penché héroïquement sous la pluie tombante, et
claquer la porte derrière lui tout en partant en courant dans la nuit.
Sauf que chaque fois qu'il courait, il avançait exactement d'un pas en
avance sur son manteau, coincé dans la porte, qui le tirait en arrière
contre la maison. Les caméras continuaient de tourner, alors que nous
essayions encore après que nous ayons tous bien ri (ce qui prenait de
plus en plus de temps à chaque fois), et finalement la séquence de ces
tentatives répétées, pathétiques et stériles a été diffusée dans
une émission de bêtisiers qui a obtenu beaucoup d'attention aux USA. J'aime
à penser que ces moments ont aidé à rapporter une nouvelle et plus
large audience à la série, mais ce n'est peut-être pas le cas.» |
La
villa Capwell :
«A propos de la résidence Lockridge...
Celle des Capwell était plus grande ! Ouaip, ils avaient le plus grand
décor permanent de la télévision. La nôtre était richement meublée,
mais toutefois un peu vieillotte... Tous nos décors avaient une vraie
allure en tous cas... et également quelques personnes très talentueuses.
Je ne me rappelle pas d'énormément de choses à leur sujet (à part pour l'un
d'eux). Je pense que les scènes avec Louise (Augusta) quand elle était
aveugle et que nous récitions Cyrano De
Bergerac (avec le laitier en train de lire mes lettres, pendant
que je regardais Augusta aveugle réagir) ont été les plus amusantes.
Les autres décors étaient bien entendu essentiellement de superbes
décors fabriqués. Toute la partie artistique dans la série était si
bonne ! Nous avions la meilleure équipe de directeurs artistiques,
décorateurs de plateaux, éclairagistes et compositeurs musicaux dans le
milieu ! C'est si agréable de voir qu'on se souvient de LEUR travail.»
«Chez Johnny était un endroit sympa où on
servait de bons fruits de mer à Santa Barbara ! Et bien sûr, Amy y
travaillait et en tant que Brick je lui rendais visite après le travail.»
«Les seuls souvenirs vivaces que j'ai
sont de l'atrium de la résidence Capwell, quand j'ai joué mes premières
scènes, et également de la chambre d'hôpital où je prenais soin de
C.C. Capwell (c'était son nom, n'est-ce pas ?)... C'était il y a très
longtemps, mais la raison pour laquelle je me souviens de l'atrium est que
je découvrais la Californie et la magnifique architecture
intérieure/extérieure si distinctive de cette côte. L'atrium pour moi représentait
la Californie, mon nouveau foyer, où j'étais SI heureuse de vivre...»
