L'asile du Dr Rawlings Santa Barbara

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En mai 1986, suite au choc que lui a causé la mort de Dylan Hartley, Kelly Capwell est internée dans un asile psychiatrique dirigé d'une main de fer par le Dr Rawlings. Ce dernier limitant, voire interdisant les visites de sa famille, seuls ses amis Justin Moore, puis Pearl Bradford braveront les interdits afin de veiller sur elle, en se faisant interner en tant que patients.

L'asile du Dr Rawlings ne semble être qu'une succession de couloirs et de pièces toutes indifférenciées, aux couleurs pâles et souvent vides de meubles et de toute décoration. Tel un labyrinthe, les couloirs, coins et recoins, créent un sentiment d'enfermement et d'étouffement qui, lui seul, pourrait conduire à la folie.

Les portes des chambres, telles des portes de prison, sont pleines et toujours fermées. Une simple vitre grillagée laisse à penser qu'une issue est toujours permise, qu'une évasion est toujours possible.

Certaines portes cachent des lieux spécifiques : salle des archives, salle des traitements (par électrochocs !), chambre d'isolation, buanderie...

D'autres cachent les chambres, tristes et au confort spartiate. Même les fenêtres, si elles apportent un peu de lumière, ne semblent pas donner sur l'extérieur.

La pièce la plus appréciée des résidents est la salle commune, où ils peuvent enfin se retrouver et dialoguer, du moins quand leur pathologie le leur permet (le patient Owen Coyle a peur des étrangers, Alice Jackson est muette...). C'est dans cette pièce que Pearl reçoit à plusieurs reprises la visite de Courtney Capwell qui, venue déguisée, s'inquiète de le savoir enfermé. C'est encore depuis cette pièce que Pearl conduira Kelly et ses nouveaux amis à travers les conduits d'aération pour s'évader de l'établissement pour une simple nuit de liberté.

Le tour de l'asile ne serait pas complet sans le bureau du Dr Rawlings. Ce dernier y cache ses secrets, dans un décor plus avenant et riche que le reste de l'endroit. Le bureau donne aussi accès à la salle des archives, où Pearl trouvera des informations relatives à son frère Brian, autrefois traité par le Dr Rawlings.

Les décors de l'asile, très réussis, disparaîtront dès la fin de l'intrigue relatives au Dr Rawlings, sans que l'on ne sache vraiment, à part pour Kelly et Alice, ce qu'il adviendra des autres patients si souvent croisés dans ces couloirs qu'on aimerait ne jamais avoir à connaître...