La clinique Alvarado
Alvarado street, Santa Barbara

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C'est pour l'éloigner de sa fille Heather que le Dr Arthur Donnelly affecte, à l'été 1988, le Dr Scott Clark à un dispensaire situé dans un quartier pauvre et mal famé de la ville. Situé face à la chapelle de Michael Donnelly récemment rénovée, la clinique a pour vocation de recevoir, pour des soins gratuits, les habitants du quartier ne possédant pas d'assurance santé. Elle rappelle en cela la clinique Figueroa gérée par l'infirmière Mary DuVall en 1985. A son arrivée dans les locaux, Scott est effaré par l'état de délabrement et le manque cruel de moyens. Il sollicite l'aide des habitants du quartier pour l'aider à réhabiliter l'endroit.

Repeinte de couleurs vives (bleu, mauve, vert...) et remeublée, la clinique ouvre ses portes avec à sa tête le Dr Scott Clark, médecin généraliste. Il est secondé dans son travail par sa fiancée Heather, psychiatre, mais qui étrangement traite aussi tous les maux physiques au même titre que lui. Vient travailler avec eux un moment le Dr Zack Kelton, dans sa spécialité, la gynécologie.

Quand on entre dans la clinique, on arrive directement au bureau de l'accueil, tenu dès 1989 par Celeste DiNapoli. A la gauche en entrant, un escalier permet d'accéder à des chambres qu'on ne verra jamais à l'écran. Plus loin dans la pièce, des meubles servent à ranger entre autres les dossiers des patients. Des panneaux explicatifs sont accrochés au mur en deux langues : l'anglais et l'espagnol, en raison de la forte population hispanique du quartier.

Juste après l'escalier, une porte donne accès à la salle de soins. Peinte de couleur sable et marron, elle permet aux praticiens d'exercer dans un environnement calme, malgré les fréquentes urgences liées à la dangerosité du quartier (plaies par balle, attaques au couteau...).

La clinique est aussi utilisée par des habitants plus fortunés, quand ils désirent un avis médical ou des soins en bénéficiant d'une discrétion certaine dans ce quartier éloigné du centre-ville : Eden Capwell après son viol, Mason Capwell et ses crises de schizophrénie...