Juge
à Santa Barbara depuis plusieurs années, la route du juge Avery croise
à de nombreuses reprises celle de l'avocate Julia Wainwright, ainsi que
celle des Capwell. De nature juste et bienveillante dans les différentes
affaires qu'il a eu à présider, il a toujours recherché la vérité
et le meilleur compromis possible pour l'ensemble des personnes concernées.
En
janvier 1991, l'honorable
juge Paul Avery a la lourde tâche de dire si les accusations de viol
portées par Julia Wainwright Capwell à l'encontre de Dash Nichols sont
fondées ou non. L'audience préliminaire doit répondre à cette grave
question, d'autant que l'accusé et l'accusatrice ont eu des relations
consenties auparavant. Le
juge Paul Avery ne veut pas de débordement dans ce dossier. Il sait qu'une
affaire portée par le procureur Keith Timmons et qui concerne les
Capwell ne peut être qu'agitée. Il écoute avec attention les discours
de Belinda Bradley, l'avocate de Dash qui explique que le dossier est
vide, puis celui de Keith Timmons.
Les
premiers témoignages seront déterminants. Après avoir bien écouté
celui de Mason et celui de Julia, le juge Paul Avery annonce à Dash qu'à
ses yeux, les données portées par l'accusation sont suffisamment
fournies pour un procès. La conclusion est sans appel pour Dash; un
procès aura bien lieu quelques jours plus tard, au grand soulagement de
Julia.
Le
juge Paul Avery est un homme d'un certain âge qui se concentre sur les
faits et la loi. D'un caractère ferme, il impose naturellement le
respect dans son tribunal - peut-être sait-il qu'avec un procureur
comme Keith Timmons, le scandale est tout proche. Au cours du procès,
on retrouve dans son tribunal Edward Nichols, le père de Dash qui vient
soutenir son fils, Michael Donnelly qui sera amené à témoigner,
Augusta Lockridge venue soutenir sa soeur, et la journaliste Eden
Capwell qui vient couvrir les faits.
Lui
et son jury écoutent attentivement les faits et les témoignages dont
celui d'Edward Nichols, qui évoque le passé et les premières
accusations de harcèlement à l'encontre de son fils. Ensuite celui de
Michael qui révèle sa liaison passée avec Julia. Puis Julia et Dash
racontent leur propre version des faits. Le
juge Paul Avery parvient à maintenir un certain calme dans son tribunal,
jusqu'à l'annonce du verdict. Pour le jury, la décision est sans appel
: Dash est innocent. Une fois passées les secondes de stupéfaction, le
juge Paul Avery doit faire face à la colère, à la rage et à la
frustration de Julia Wainwright. Elle s'en prend à lui, à la justice,
au jury, pourtant composé de quelques femmes. Sans
s'en rendre compte, dans ses paroles avec le juge, Julia annonce son
envie de se faire justice elle-même...
Le
juge Avery sera un an plus tard sollicité pour deux affaires
importantes : l'adoption de Channing Capwell II et la gestion du
procès pour meurtre de B.J. Walker. C'est dans son propre bureau que se
fait la rencontre entre C.C. et le clan Lockridge reconstitué. C'est
avec joie que Lionel et Gina signent les papiers d'adoption sous le
regard de Minx (désabusée) et de C.C. (triste et abattu de voir sa
chair être confiée à ses pires ennemis), qui finira lui aussi par
valider l'adoption. A la fin de la rencontre, Lionel tend une main à
C.C. que ce dernier finit par serrer. Le juge Avery peut se féliciter
de ce moment, qui représente une grande victoire.
Dans la tête des deux chefs de clan, il est certain qu'au
travers de cette poignée de main, C.C. et Lionel pensent au passé :
hier c'est C.C. qui a élevé le fils (supposé) de Lionel et aujourd'hui
c'est Lionel qui élèvera le fils de C.C....
Quelques
mois plus tard, le juge Avery se présente au domicile de Julia. Il
connait Julia et Mason depuis plusieurs années, il sait leurs caractères
fougueux... Professionnel et bienveillant, il vient s'assurer auprès
des principaux intéressés que Julia (avocat de la défense) et Mason
(juge) sauront gérer de façon impartiale le procès à venir, car
indirectement, c'est la vie de B.J. qui se jouera entre leurs mains. Il
veut savoir comment ils sauront gérer le procès et le tapage médiatique
qui sera fait autour, car il est évident pour lui que la presse
affichera à la une la particularité de ce procès, où juge et avocat
partagent le même lit. Parleront-ils du procès au petit-déjeuner ?,
leur demande-t-il. Et Même si Julia et Mason lui assurent qu'ils
sauront faire la part des choses entre leur vie personnelle et le procès,
Julia se proposant même de quitter le domicile, il leur donne un denier
conseil : il espère que le procès ne va pas détruire leur
mariage ! L'avenir nous montrera que pour la première fois peut-être,
l'un comme l'autre ont su se montrer adulte...
Portrait
écrit pour ce site par Lilian
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