«Je suis enfin sortie de l'enfer»

 Par Susan Graves, Beautiful, 1990

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Stress dû au surmenage, aux heures de travail épuisantes, aux horaires impossibles, aux dépressions nerveuses. Pendant deux années passées sur le tournage de Santa Barbara, Linda Gibboney a risqué de se retrouver dans un hôpital psychiatrique. Elle a désormais cédé la place à Robin Mattson et, pour la première fois, elle se sent en paix avec elle-même.

Même s'ils ont quitté le plateau de Santa Barbara à des moments différents, les raisons évoquées par Linda Gibboney d'abord et par Lane Davies plus tard sont les mêmes : stress dû au surmenage, heures épuisantes, fatigue jusqu'à la dépression nerveuse. Que se passe-t-il dans les studios de NBC ? «Je ne sais pas si les choses ont changé maintenant. Je l'espère», confirme Linda Gibbboney. «Mais quand j'étais dans le casting de ce soap-opera, ma vie était un enfer !» Mais au-delà de cet éclat, l'actrice garde de bons souvenirs de cette période et regrette surtout l'amitié sincère et affectueuse qu'elle avait nouée avec Lane Davies, le Mason Capwell du soap-opera, qui est désormais dans les bras de sa remplaçante, Robin Mattson.

En dehors des plateaux, lorsqu'il s'agit des hommes, Linda n'est pas particulièrement exigeante : «J'aime tout le monde : grands et blonds ou ceux avec des cheveux bruns et épais. En réalité, ce n'est pas tant la beauté qui influence mes choix, mais plutôt l'intelligence, la culture, l'éducation.» Mais elle n'a pas encore abandonné et reste, pour l'instant, célibataire.

Linda n'appartient pas à cette catégorie d'artistes qui disent «jouer, c'est toute ma vie !». Alors qu'elle avait une vingtaine d'années, sa mère l'a obligée à choisir rapidement «ce qu'elle voulait être quand elle serait grande». «Dès que j'ai obtenu mon diplôme de graphisme, j'ai trouvé un emploi dans une agence de publicité à New York, ma ville natale», raconte Gibboney. «Quand on m'a ensuite proposé de jouer dans La Force du Destin, j'ai accepté. Mais en tant que graphiste et designer, je ne me suis pas du tout sentie frustrée.» Linda, qui a également travaillé sur d'importantes oeuvres théâtrales, profite désormais d'un repos bien mérité en dessinant, en peignant, en jouant au golf et, surtout, en gâtant son chat, Meowser. «J'aimerais voyager», dit Linda, «mais je ne peux pas abandonner mon fidèle compagnon.»