Le charme oriental de Tamlyn

 Par Isabelle Caron, Télé 7 Jours, 1998

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A 16 ans, elle jouait Ming Li dans Santa Barbara, et, l'année suivante, elle était engagée pour Karaté Kid II : Le Moment de Vérité. Depuis, Tamlyn Tomita affirme être protégée par les bonnes fées. «Sinon comment expliquer ma chance ?» Remarquée par un directeur de casting à Los Angeles où elle vivait (elle est née à Okinawa, Japon, en 1968), Tamlyn commença par refuser un métier qu'elle jugeait éphémère. Elle voulait être journaliste. «Mon but était de changer, par mes articles, l'opinion des gens sur les femmes asiatiques.» Puis elle céda, comptant sur sa célébrité pour faire passer son message d'égalité. Mais dans les films qu'elle enchaîne (Bienvenue au Paradis, d’Alan Parker, Hiroshima : Les Cendres de l’Enfer, To Heal a Nation... ), l'actrice est choisie pour la couleur de sa peau. Au théâtre, elle joue surtout du Molière. «C'était ma façon de prouver que je pouvais tenir d'autres rôles que ceux de femmes japonaises.» Puis elle enregistre un album, Sweet Surprise, sorti en 1991 chez Polydor.

Surnommée "Fearless" («Ca me va très bien car je suis vraiment sans peur»), Tamlyn trouve enfin un rôle sur mesure dans la série Burning Zone : Menace Imminente. «Je suis Kimberly Shiroma, médecin légiste. J'aime énormément ce genre de femme forte. Je me suis attachée à ce personnage comme jamais encore avec mes autres rôles.» Cette année, elle est pourtant revenue au cinéma, assurant à Cannes la promotion du film d'Evan Crooke, The Killing Jar.

Tamlyn est aussi à l'affiche de Hundred Percent, d'Eric Koyanagi, qui sortira en septembre. Ensuite, ce sera un autre album, ou bien une autre série... «Il faut savoir prendre des risques. S'envoler plus loin, plus haut, chercher des rôles magnifiques.» Sa vie privée est moins heureuse. «Je ne pense qu'à l'amour et je n'ai pas encore trouvé mon prince charmant.» Mais que font les fées ?