Un nouveau rôle pour Judith : maman !

 Par Alena Prime, Télé Star, 1994

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La maison élégante, nichée dans les collines de Hollywood, résonne des rires d'une jolie petite fille de 4 ans. «Ma fille, ma vie !» Le cri est parti du coeur. Judith McConnell rayonne de bonheur en prenant dans ses bras la petite Gwendolyn. «Etre maman est vraiment le plus beau rôle de ma vie.» Gwendolyn vient d'entrer à l'école maternelle. «Oui, j'ai pleuré le premier jour. Gwen était beaucoup moins triste que moi. Ca m'a d'ailleurs rassurée. L'indépendance est très importante chez un enfant.»

Depuis la fin du tournage de Santa Barbara, Judith McConnell a tout le temps de s'occuper de sa petite «princesse» qu’elle put enfin adopter en 1990. «Je n'ai franchement pas eu le temps de m'ennuyer. Gwendolyn est à l'âge de la découverte et je veux être avec elle pour pouvoir tout partager.» Et puis, il y eut cette nouvelle maison que Judith désirait tant. «Une de mes priorités fut de faire refaire la piscine. Il me faut ma demi-heure de natation par jour. Ensuite, je me suis occupée sérieusement du jardin. Il fallait très vite un endroit où Gwen puisse courir et s'amuser. J'ai installé une balançoire et un bac à sable avant même d’avoir tous mes meubles à l'intérieur. Depuis que le suis ici, je ne me sépare pas de ma boite à outils. Je sais qu'il est surprenant d'imaginer Sophia Capwell réparant un robinet qui fuit, mais j'aime bricoler !»

Judith McConnell profita d'ailleurs de l'arrêt de Santa Barbara pour récupérer des meubles qui faisaient partie du décor du feuilleton. «Mes amis furent très étonnés de revoir dans mon séjour le lustre de cristal des Capwell ! J'ai même  emprunté des meubles à Nancy Grahn et la télévision est celle que j'ai gagnée en participant, lors d'un épisode, à un tournoi de bowling avec Jed Allan. Il fallait bien que je remplisse toute cette grande maison.» Une maison où la grande famille de Santa Barbara se retrouve parfois autour d'un agréable repas dans la cuisine de Judith.

«Bien sûr que nous gardons le contact ! On peut s'éloigner de sa famille mais on ne la quitte pas. Je suis encore la maman du clan ! Après tout, je suis la seule Capwell à avoir conservé mon rôle du début jusqu'à la fin du feuilleton. A l'origine, je devais interpréter le personnage d'Augusta qui fut donné à Louise (Sorel). Les producteurs appelèrent alors mon agent pour savoir si j'étais intéressée par le rôle de Sophia. Je suis venue de New York un mardi, j'ai signé le contrat le jour-même et commencé le tournage trois jours après, sans avoir passé une audition. Je ne devais plus bouger des studios pendant neuf ans.» Judith va bientôt retrouver les plateaux pour une autre aventure. «Je vais incarner une psychiatre qui, confinée dans un asile depuis dix-huit ans, en ressent les séquelles psychologiques. C'est un changement radical de répertoire mais c'est aussi l'un des défis du métier d'actrice. Et puis je serai contente de quitter Sophia. Le public m'identifiait à elle. Elle commençait à me coller trop à la peau, ça devenait étouffant !»