Un charmant, mystérieux personnage...
Par Richard Spencer, Soap Opera Update, 1990	Accueil   This page in English

Quelles sont vos premières impressions ?

C'est le début de l'interview ? Habituellement en Australie on se dit bonjour l'un l'autre et on parle pendant un moment avant le début d'une interview. En Angleterre c'est une procédure très différente que ce que j'ai trouvé en Amérique quand j'ai fait Dynastie.

Oui, c'est le début de l'interview.

Ma première impression sur les daytime soaps est que c'est probablement le travail le plus dur que j'ai jamais fait. C'est un peu comme du théâtre, non ? C'est comme jouer une pièce chaque jour. J'ai beaucoup de respect pour ces acteurs de daytime soaps.

Connaissiez-vous certains acteurs de Santa Barbara ?

Non, mais j'ai connu Terry Lester dans les premiers temps des Feux de l'Amour, parce qu'à un moment j'ai failli rejoindre Les Feux de l'Amour avant que je ne trouve autre chose.

Comment orthographez-vous votre nom ? Healey ou Healy ?

Je suis heureux que vous me demandiez cela. Je suis irlandais, et la vraie orthographe irlandaise est Healy. Mais elle a été changée en Healey. Quelle orthographe préférez-vous ?

Healy. C'est l'orthographe avec laquelle vous êtes né. Quelle orthographe préférez-vous ?

Healy, le nom irlandais. Je voulais demander aux producteurs de changer Healey en Healy. Qu'en pensez-vous ? Ca ne perturbera pas trop de gens ? Dois-je le changer ?

Oui. Comment comparez-vous Santa Barbara à Dynastie ?

Je trouve les gens sur Santa Barbara très amicaux, probablement davantage que n'importe qui avec qui j'ai travaillé. Je trouve les acteurs très liés, très ouverts et très à l'écoute. Sur Dynastie, j'ai trouvé un fonctionnement très différent. J'ai été très bien traité, mais c'était comme une série pour super-stars. J'ai travaillé la plupart du temps avec Joan Collins, mais j'ai rencontré tout le monde dans cette série. J'ai passé de bons moments avec Joan. C'était une expérience.

Qu'est-ce que les téléspectateurs ne savent pas de vous ?

La chose la plus étrange est que j'ai reçu tout ce courrier de fans avant même que j'aie commencé. J'ai eu tout ce courrier de fans et les gens donnaient leurs impressions sur la première semaine. J'ai joué MacBeth le lundi, Richard III le mardi, mercredi j'ai joué un pauvre DeNiro, et vendredi j'ai joué un Remington Steele. Maintenant nous avons une idée de ce que nous faisons (avec le personnage).

Vous sentez-vous à l'aise dans la série ?

La vérité est, sans mentir, que Terry Lester et Nancy Grahn m'ont fait sentir tellement comme à la maison que c'en était incroyable. Ils ont travaillé avec moi et m'ont aidé jusqu'à ce que je sois habitué à la routine. Une raison pour laquelle j'ai accepté ce rôle est que c'est un sacré personnage.

Les téléspectateurs vont-ils sympathiser avec Derek ?

C'est vraiment quelqu'un de bien. Il y a eu beaucoup d'exemples dans son passé où des personnes ont été mauvaises avec lui. Nous essayons de le rendre appréciable, mais ses motifs sont assez forts pour lui donner une contenance. Ce sera comme ouvrir la ruche d'une abeille. Un avantage de jouer dans une série comme celle-ci est que si vous avez un bon personnage, les gens comme Sheri Anderson (la co-scénariste) vous soutiendront. M. John Conboy (le producteur exécutif) a quelques grandes idées. Ce qui m'étonne est que Santa Barbara gagne des prix, mais n'a pas encore une grande audience.

Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas le seul – cela étonne beaucoup de gens. Qu'aviez-vous fait entre Dynastie et Santa Barbara ?

J'ai fait une mini-série baptisée Flair, centrée sur le monde de la mode, un peu comme Dynastie d'une certaine manière, assez luxueuse. Elle a été tournée en Australie avec Joseph Bottoms et Heather Thomas. J'ai tourné mon premier film appelé Strangers, basé sur L'Inconnu du Nord Express d'Alfred Hitchcock, et le personnage était très psychotique. J'ai joué huit semaines dans le bush. J'ai dû laisser tomber un film pour faire Santa Barbara. J'allais tourner une autre mini-série basée sur la vie de Rupert Murdoch, The Paper Man. Mais ce qui s'est passé est que les restrictions de ma carte verte m'imposaient de ne pas quitter les Etats-Unis, ainsi quand je suis venu ici pour voir les gens de Santa Barbara, j'ai été coincé avec une restriction de carte verte, m'obligeant à passer plus de temps dans en Amérique. C'était juste mon destin. Alors Santa Barbara est arrivé et m'a sauvé.

Comment vous décririez-vous ?

Je mesure deux mètres, j'ai les cheveux blonds et les yeux bleus...

Y a-t-il d'autres questions que vous pensez que je devrais vous poser ?

Je pense honnêtement que cela va être l'une des intrigues les plus passionnantes que j'ai jouées depuis des années. J'adore le personnage. Je voudrais dire que je suis infiniment comme chez moi dans Santa Barbara et très heureux. Je pense que c'est l'un des plus grands défis que j'ai jamais eus. Dans l'absolu vous travaillez pour l'argent, mais l'idéal est de travailler pour quelque chose que vous avez plaisir à faire. Ainsi qu'est-ce qui est important pour moi ? C'est la question à 60 dollars. Ca ressemble à un cliché, mais ce qui m'importe vraiment est de me marier et fonder une famille. Se fixer. Rappelez-vous que je suis irlandais. Je ne suis pas anglais.

Vous n'avez pas tout à fait répondu à cette question la première fois. Que pensez-vous que les téléspectateurs ne savent pas à votre sujet ?

Pour être honnête, je suis une personne très chanceuse. Je suis venu en Amérique en 1985 avec rien. Et je veux dire rien. Une autre chose est que je n'ai jamais été à New York. En fait, pendant que je vous parle aujourd'hui, je peux vous dire que je n'ai jamais été en dehors de Los Angeles dans ce pays. Je n'ai jamais été à Santa Barbara.