Après
Dallas et Dynastie, Santa Barbara |
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Télé Poche, 1985 |
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Voici
le premier véritable "soap opera" américain (feuilleton étirable à merci,
diffusé l'après-midi et entrecoupé de publicité pour lessives) diffusé par
une chaîne de télévision française. Ce feuilleton, en quatre-vingts épisodes,
qui a obtenu un grand succès outre-Atlantique, nous fera suivre les heurs et
malheurs de quatre familles vivant à Santa Barbara, une des plus anciennes
villes de Californie.
La famille Capwell, la plus riche, possède une superbe propriété, des hôtels, une île; elle est bouleversée par l'assassinat de Channing, un de ses fils. La famille Lockridge ne possède plus que des vestiges de son ancienne fortune; elle est dirigée par Minx, véritable matriarche qui se heurte à son fils, Lionel.
La famille Andrade, d'origine mexicaine, est beaucoup plus modeste : le père est jardinier, la mère femme de ménage, les enfants aspirent à une vie meilleure. La famille Perkins, une famille d'Américains moyens, est profondément marquée par l'arrestation de Joe, accusé du meurtre de Channing Capwell.
Les comédiens des "soap opera" peuvent être facilement remplacés. C'est ainsi que C.C. Capwell sera interprété par trois comédiens différents. Dans les premiers épisodes, Peter Mark Richman qui, dans Dynastie, interprète le rôle de l'avocat des Carrington, est le chef de la famille Capwell.
Premier épisode ce soir sur TF1 de ce nouveau "soap" made in USA qui, tous les jours depuis le 30 juillet 1984, coupe les Américains du monde extérieur. Santa Barbara est une recette qui fonctionne. Ses créateurs, Jerry et Bridget Dobson, ne s'en cachent pas. Pour conquérir le public français, ils sont partis à la recherche d'un de nos compatriotes comédiens qu'ils intégreront à leurs scénarios. Autour des Lockridge et des Capwell, des rôles satellites vont venir se greffer et disparaîtront si tel est le choix du public. A raison d'un épisode tourné par jour, il leur faut une imagination débordante...