A la grande fête de Santa Barbara, Shakespeare a tenu la vedette | |||||
Par Alena Prime, Télé Star, 1987 |
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En avant-première de cet épisode, qui doit être diffusé en février aux Etats-Unis, en voici la distribution. Vous reconnaîtrez aisément les réguliers qui sont là depuis le début. A Martinez (Cruz Castillo) apparaîtra déguisé en Petruccio, d'après La Mégère Apprivoisée de Shakespeare; Marcy Walker (Eden Capwell) sera Kate, de la même pièce; Lane Davies (Mason Capwell) sera costumé en Hamlet et Kristen Meadows (Victoria Lane) sera son Ophélie. Clark Gable se retournerait dans sa tombe s'il pouvait voir Nicolas Coster (Lionel Lockridge) déguisé en Rhett Butler d'Autant en Emporte le Vent, car il est un peu ventru. Scarlett O'Hara sera représentée par Lenore Kasdorf. La vedette de ce bal costumé sera sans conteste Robin Mattson (Gina DeMott Capwell) qui apparaît en Lady Godiva, une femme nue sur un cheval. Précisons tout de même que la jeune femme sera revêtue d'un collant couleur chair... Mais Shakespeare et la tradition anglo-saxonne ne sont pas seuls représentés. Notre Alexandre Dumas a donné des idées à certains. Jed Allan (C.C. Capwell) incarne un bien séduisant D'Artagnan, et la perfide Mme DeWinter aura les traits et la silhouette de Judith McConnell (Sophie Capwell). Le Japon n'a pas été oublié. Ross Kettle (Jeffrey Conrad) est recouvert de l'armure d'un samouraï et Robin Wright (Kelly Capwell) est en dame de cour masquée. Le cruel empereur Néron, enfin, a plu à Justin Deas (Keith Timmons), mais il n'y a ni Agrippine ni Octavie. Le réglage de ce spectacle de choix n'a pas été sans mal. On a demandé à un nouveau venu dans le feuilleton, John Tesh, d'interpréter le rôle d'un reporter envoyé par un journal local pour couvrir le fameux bal costumé des deux familles ennemies. Et le plus difficile a peut-être été de réunir tout le monde sur la photo. J'ai assisté au tournage de l'épisode. Tout le monde était surexcité. Le réalisateur s'arrachait les cheveux en hurlant qu'il n'avait jamais eu une scène aussi difficile à régler de sa vie; les accessoiristes bousculaient tous les présents pour que tout soit bien en place à chaque changement de décor; les habilleuses couraient derrière leur vedette attitrée pour ajuster un détail de costume; les maquilleuses ne savaient plus où donner de la houppette. Dans ce remue ménage indescriptible, dans cette fourmilière sur laquelle des haut-parleurs hurlaient sans cesse des noms et des ordres contradictoires, tout a fini par se trouver bien en place, comme les figures d'un ballet bien réglé. C'est cela aussi, Hollywood ! |