Ne la détestez pas parce qu'elle est belle | |||||
Par Richard Spencer, Soap Opera Update, 1992 |
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Si votre vie ne vous convient pas actuellement, ne lisez pas cette interview. Parce que Sydney Penny va probablement vous tapez sur les nerfs. Cette femme est un ensemble. Son attitude positive est aussi enviable que sa paix avec son passé. Elle est très attachée à ce en quoi elle croit. En fait, des amis l'ont encouragée à se présenter aux élections. L'essentiel est que sa vie ait un sens, et bien que l'actrice ait impressionné les téléspectateurs de Santa Barbara dans le rôle de B.J. Walker complexe avec son talent et sa beauté, il est évident que sa beauté physique n'a d'égal qu'une beauté intérieure qui - on le répète - peut vous rendre carrément jaloux.
Elle a été une enfant très normale
A ses yeux. Mais Sydney Penny est-elle normale au point d'être ennuyeuse ? Parce que certaines personnes normales ne sont vraiment pas très amusantes à côtoyer. «Non», répond Sydney Penny. «J'ai eu la chance d'avoir une famille qui est très artistique et intéressante. Mon père était un comédien et guitariste de country / western. Ma mère chantait avec lui. Ils jouaient dans toutes sortes d'endroits, et j'ai été initiée à la vie des clubs très tôt.»
«J'adore toujours cela», intervient Sydney Penny dans sa propre réponse. «Je n'ai jamais vu le côté sordide de l'humanité. C'était une belle expérience. J'étais souvent le seul enfant dans les parages, donc je n'avais pas à m'occuper de beaucoup d'enfants de mon âge, ce qui était pour moi quand j'étais jeune, la chose la plus ennuyeuse - avoir affaire à des enfants de mon âge. Ils étaient immatures et n'avaient pas de vie, et chaque occasion que j'avais d'être entourée d'adultes et de gens qui avaient du caractère, je la saisissais.»
Son père avait une personnalité incroyable
Il est décédé le Vendredi Saint de cette année. Il avait 73 ans. «Il est devenu de plus en plus fascinant pour moi», décrit Sydney. Ses paroles ne sont pas à la hauteur de la douleur qu'elle a endurée. Au lieu de cela, les sentiments positifs sont démultipliés. «C'était comme un grand vieux livre qu'on regarde, et même sur l'étagère il est fascinant : puis on commence à le feuilleter et c'est époustouflant. Les gens m'émerveillent», confie-t-elle. «Les gens sont l'une de mes choses préférées sur Terre».
Les parents de Sydney l'ont toujours soutenue, même lorsqu'elle voulait être pilote d'essai. «Ils étaient genre : "D'accord, cool"». Comment la mort de son père a changé sa vie, c'est quelque chose qu'elle est encore en train de découvrir. «J'ai découvert à quel point la mémoire est puissante et combien ces sentiments merveilleux et bons restent avec soi, et heureusement je ne me souviens pas d'un seul mauvais moment parce que nous nous adorions». Sydney s'arrête. «Il était ma vie et mon souffle. Ma première pensée a été : "Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Quelle va être la suite des événements ? Et qui va faire lien de tout cet ensemble ?"»
Sydney est née dans le Tennessee. Elle a vécu au Kansas, dans le Nevada, mais la majeure partie de sa vie, elle l'a passée dans la région de Los Angeles.
Elle avoue qu'elle choisit ses amies avec beaucoup de soin
«Ils sont uniques... et je n'ai trouvé de gens comme eux nulle part ailleurs dans le monde. Dans une amitié, je suis honnête et ouverte. Il n'y a pas de secrets, et je ne vois aucun intérêt à retenir une partie de moi-même. J'attends la même chose, et tous mes amis ont la même attitude».
On ne peut s'empêcher de se demander si Sydney Penny a eu une vie bénie. Non pas qu'elle n'ait pas eu ses problèmes, mais grandir dans un environnement de divertissement, être aimée comme elle prétend l'être... Cela lui donne un avantage. Même aujourd'hui, elle ne se retrouve pas à se soucier de choses personnelles. «Je m'inquiète beaucoup de l'attitude des gens envers eux-mêmes ou envers les autres. Nous devons voir que nous ne sommes pas seulement des individus - nous faisons tous partie de quelque chose de plus grand.»
Elle a l'air d'une politicienne
«Tout le monde me le dit ces derniers temps», s'amuse Sydney. «Mais je ne pense pas que je ferais une très bonne politicienne, parce que je pense que je dirais beaucoup de choses que les gens ne veulent pas entendre.»
Oubliez l'économie, l'avortement et l'environnement. Parlons des problèmes de soap-operas. Sydney pense-t-elle que la différence d'âge entre Warren et B.J. est un problème ? «C'est drôle, mes parents ont 20 ans d'écart, donc je ne vois évidemment aucun problème à cela. Je ne pense pas que Jack Wagner (Warren) soit beaucoup plus âgé. Il agit comme s'il avait 16 ans, pour l'amour de Dieu.»
En parlant de Jack Wagner
Travailler avec la superstar des soaps n'a pas du tout dérangé Sydney lorsqu'elle a rejoint la série pour la première fois. «J'ai travaillé avec Richard Chamberlain et Sophia Loren, et ce qu'est quelqu'un, qui il est, ou quel que soit le nom qu'il porte, ne m'impressionne généralement pas.»
Bien sûr que non. Cette femme voit la situation dans son ensemble. Mais revenons à son commentaire selon lequel elle ne se soucie pas des choses personnelles. Cela signifie-t-il qu'elle est très heureuse ? «Je le suis. On m'a toujours donné un sentiment d'estime de moi-même, et j'ai traversé plusieurs choses dans ma vie qui ont été éprouvantes d'une manière ou d'une autre, et j'ai toujours réussi à m'en sortir. Quand quelque chose d'autre arrive, je sais que je peux y faire face. Il suffit de baisser la tête et de le traverser. Vous ne pouvez pas le faire seul. Il faut avoir des gens à côté de soi qui disent : "Je crois en toi, tu peux le faire, et je t'aiderai si jamais tu as besoin de moi."»
Elle se rend compte de qui elle est
«Je suis quelqu'un qui aime les gens. Je pense qu'une personne n'est en fait qu'une compilation de tout ce qu'elle voit, entend et apprend à valoriser... et à absorber. Je pense que ce qui fait d'une personne ce qu'elle est, c'est ce qu'elle choisit de laisser entrer dans sa vie.»
C'est une pensée merveilleusement perspicace. Écoutons-le à nouveau. «Je pense que ce qui fait d'une personne ce qu'elle est, c'est ce qu'elle choisit de laisser entrer dans sa vie. Et j'ai l'impression d'avoir choisi d'absorber les bonnes choses.» Elle s'arrête. «Et des choses vraies qui gardent l'amour que j'ai pour les personnes encourageantes, vivantes et qui font grandir.»